Testament de Pierre DUBOUCHET 1748
Testament Pierre DUBOUCHET de Menthonnex en Bornes (1700-1748)
L'an 1748 et le 2 février au lieu dit La Rippaz dans la maison du testateur après midy, s'est constitué Honorable Pierre feu Michel DUBOUCHET dit Mermet natif et habitant du présent lieu lequel détenu de maladie corporelle dans son lit, sain de ses sens, mémoire et entendement désire faire son testament nuncupatif.
Désire être enterré dans le cimetière de Menthonnex dans le tombeau de ses prédécesseurs. Voulant être célébré 10 grandes messes de Requiem à savoir 2 l'année de son décès et les 8 années suivantes une par année. Il veut être payé 12 sols et 6 deniers, laissant ses obsèques et frais de funérailles à la discrétion de ses héritiers, ci-après nommés et suivant l'exhortation par moi faite s'il veut faire un leg pieuxet notamment aux hospitaux de Saint Lazare et de Saint Maurice, lequel m'a fait réponse qu'il ne veut rien donner ni aux uns ni aux autres pour n'être pas en état de faire pareils legs.
Il confesse devoir à Pierre DUBOUCHET son neveu, la somme de 8 louis d'or mirliton moins deux livres, de même que la somme de 23 livres 6 sols 8 deniers qu'il doit pour sa part à Jean Pierre DEMOLIS, restant 14 livres 9 sols deniersà la charge de Michel et Pierre DUBOUCHET, ses neveux. Il déclare devoir relever Michel DUBOUCHET, son frère, de la somme de 6 louis mirliton pour cause de 2 boeufs qui ont été vendus à Antoine FALCONNET,qui dit avoir délivré 4 louis d'or à Jean MAULET d'Evires. et veut et entend être payés par ses héritiers.
Il donne et lègue par institution particulière à la Françon et Michelle DUBOUCHET, ses filles, à chacune d'elle, la somme de 100 livres et 3 patagons valeur de 4 llivres 4 sols pièce pour un habit de noce, lesquels il veut être payé à savoir le dit habit le jour des noces et le 100 livres en 2 termes égaux à savoir 1 année après leur mariage et l'autre moitié 2 années après. Jusqu'à leur mariage il veut qu'elles soient nourries et entretenues dans sa maison selon son pouvoir et faculté en travaillant néanmoins au profit et utilité de ses héritiers.
formule habituelle, entendant le dit testateur que la Collarde FALCONNET, sa femme, leur donne de son côté 1 dot congrue à ses facultés.
Le testateur donne et lègue par insitution particulière à la Dite Collarde FALCONNET, sa femme tous les fruits usufruits de ses biens sans rendre compte, tant qu'elle vivra et qu'elle aura soin de l'éducation et bonnes moeurs tant de ses filles que ses héritiers cy après nommés. Il la nomme tutrice d'iceux et cas venant que ses héritiers cy nommer viennent à la chagriner et qu'elle vienne à les quitter de plein gré, il lui donne 1 pension annuelle à savoir 2 coupes de froment et 3 de blé de moulin beau et recevable mesure de Cruseilles pour la moitié aux fêtes de Noël et l'autre moitié aux fêtes de Pâques suivantes.
Il nomme comme son héritier universel son fils Claude.
Formules habituelles
Signé ORSIER
Date de dernière mise à jour : 14/06/2017
Ajouter un commentaire